Dictator's Shit
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 La déraison. (chapitre 2)

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MessageSujet: La déraison. (chapitre 2)   La déraison. (chapitre 2) EmptyDim 5 Nov - 20:57

Le brouillard s’était dissipé tôt le matin sous l’agréable croassement des coqs sans crêtes. Le soleil pointait le bout de son nez qui portait encore les stigmates d’un rhume d’été. Les éternuements solaires éclaircissaient le ciel, chassaient les nuages par leurs souffles grippaux. Les gouttes de rosée rouges sang coulaient du bitume acidulé pour se retrouver suspendues aux feuilles sans branches des chênes nains, et elles retombaient pour recouler jusqu’à ce que les rayons ultramarrons les fixe, attendant le matin suivant.
Ce matin-là, Sudor se réveilla la tête dans la piscoire remplie à vide de bétadine. C’était là un des inconvénients de l’ammoniac. Il s’endormait souvent dans le salon pour reprendre ses esprits dans une autre pièce du pavillon. Son réveil était toujours brusque et parsemé de spasmes, il frappait d’un coup les arcades sourcilières de Sudor, d’un autre coup la tempe, ce qui lui donnait une raison valable de supporter des migraines indolores.
Ayant repris ses esprits, il essaya tant bien que mal d’effacer le pourpre sur ses joues et son front et n’y parvint que partiellement. Il se coiffa les dents à l’aide d’une pâte au réglisse et revissa ses yeux en face des trous pour enfin enfiler un pantalon de bras beige et une chemise de jambes à carreaux sans couleurs. Il prit la direction des escaliers et descendit les dix neuf marches et demi, toutes plus grandes les unes que les autres, et atteignit le couloir. Sudor chercha la cuisine d’un pas hésitant. Les pièces de la maison tournaient et changeaient de place irrégulièrement, selon l’humeur des fondations et de son propriétaire. Après avoir exploré toutes les pièces et découvert sa baignoire au beau milieu de son salon, il trouva ce qu’il cherchait. Congelé, un café vert amande pilée l’attendait sur la table de la cuisine. Sudor dit bonjour au liquide brûlant de froid et le but d’un trait discontinu avant d’avaler un peu d’air, histoire de ne pas partir travailler le ventre rempli. Il était presque prêt. Il enfila ses chaussons en peau de mouche et ses chaussettes écaillées, prit sa mallette et, d’un tour de clé, il laissa la porte de son chez lui grande ouverte.
D’un pas décidé à aller lentement Sudor avançait sur le trottoir dallé et y disposait ses pieds comme sur un échiquier tout en longueur et en courbes rectilignes. C’était un très bon joueur d’échec, un excellent joueur, même. Il gagnait à tous les coups car il progressait dans les rues inexorablement en évitant les dalles profondes et en grimpant non sans mal sur celles qui étaient surélevées. Il jetait ses yeux partout où il le pouvait et prenait le temps de les ramasser. Il flânait, vagabond, et sifflait en imitant l’air des ventilateurs musicaux, un hymne populaire aux paroles incompréhensibles, le même que tous les matins à la même heure précisément.
Dans les rues, tous les cent mètres environ étaient hissés sur des poteaux ces ventilateurs à chansons stupides et à polluceb vantant les mérites des clopsinates et autres marques de shampoing cancérigène.
Ce jour-là, on ne sait pourquoi, Sudor avait pris l’initiative d’aimer un peu, ne serait-ce que quelques choses simples, sans aucun sens. Il aurait peut-être préféré le contraire, car il ne se sentait pas vraiment lui. Mais être quelqu’un d’autre lui paraissait tellement bon ce matin-là. Il aurait même pu s’aimer, et le monde avec.

Il continuait son chemin de rond paisiblement, avec l’aisance d’une poule dans les airs. Il était sorti du jambon de maison et arriva à proximité du centre périphérique de la ville, assez mouvementé en ce début de semaine. Les cloupsons étaient actifs au demeurant, les commerces restaient ouverts jours et nuits. Il s’arrêta dans une station de carburant pour faire le plein de ses chaussures et acheter du cancer en tubes fumables.
Le monde s’affairait, roulait, piétinait. Un groupe d’enfant en uniforme se rendait à la caserne militaire, pistolaid à la ceinture. Des hommes d’affaires se tenaient en rang serré, deux par trois, et chahutaient en attendant le prochain bus. Les voitures roulaient en marche arrière, les taxis se faisaient conduire vers des directions incertaines. Quelques cyclistes sur des vélos sans roues pédalaient, faisant avancer le décor. Comme tous les jours, le météocycliste en chef, sur la plus haute montagne de la région, faisait dynamo avec le soleil sur sa machine rouillée. Plus il pédalait et plus l’étoile tournait. La machine était énorme et sur une marche à son devant, le vélo squelettique se tenait. Sudor était fasciné par ce travail de titan. Il avait à plusieurs reprises rendu visite à Juhreby, sur sa machine.
Il continua son chemin, après voir longuement observé le météocycliste du Mont Grasil. Il était à deux pas d’une cinquante de mètres chacun de la Gazette du Cloups. Sur le passage clouté, où un fakir somnolait, il vît une vieille dame aveugle aidant un enfant à traverser se faire écraser par un camion de livraison. Ce dernier ne marqua pas d’arrêt pour autant, et lorsqu’il tourna à l’angle à 180° de la prochaine avenue, l’écolier pressé et la vieille dame se relevèrent comme si de rien n’était. Et rien n’était. Tout était normal en cette matinée, tout était normalement gai. Et il s’approcha de son travail en souriant dans sa tête.
Il atteint le bâtiment austère de la Gazette du Cloups construit de papier glacé, dont les colonnes étaient constituées d’anciens articles, de mots s’enchevêtrant les uns sur les autres sans aucun sens commun et de photos transparentes ratées. La porte des visiteurs tournait automatiquement, comme enchantée, et elle changeait de sens, tantôt dans celui de la petite aiguille d’une montre, tantôt dans celui de la moyenne, ou bien la grande. Il était difficile d’y entrer quand on n’y travaillait pas. Encore plus lorsqu’on y avait une fonction quelconque. Ce jour-là, Sudor mit une heure avant de franchir le palier et de pouvoir s’essuyer les pieds sur les hérissons à poils souples disposés juste devant l’accueil. Une standardiste se tenait au premier comptoir, la mine d’un crayon maussade au coin d’une lèvre. Elle notait l’heure d’arrivée et de départ des employés.
« -Bonjour, lui dit Stella. Sept heures trente huit ce matin! Vous allez battre votre record Sudor.
-Bonjour? Oui, cela m’en a tout l’air. Ce qui est sûr c’est que mon record me battra un jour ou l’autre, lui répondit-il. Stella griffonna alors de symboles alphabêtes le compte-rendu qui justifiait son triste salaire.
-Vous avez l’air d’une forme hexagonale, mon cher, poursuivit-elle.
-Hexagonale? J’aurais plutôt pensé que j'étais d'une forme ronde, ma pauvre. J’arrondis les angles aujourd’hui, voyez-vous.
-Faites attention collègue, à force d’arrondir les angles on finit par tourner en rond, lui dit Stella sur le ton d’une récitation de proverbe. »
Sudor lui adressa un sourire poli et prit congé d’une semaine en patientant devant la boîtàmonter. La semi conversation d’avec la standardiste avait quelque peu altéré sa bonne humeur, mais il en fallait plus à Sudor pour passer une journée comme les autres, pour une demie fois où il se sentait en communion avec le monde.
La boîtàmonter descendit lentement avec à son bord quelques employés licenciés sur le champ ou envoyés en mission. Sudor prit alors place dans le rectangle d’acier, appuya sur le bouton qui le mènerait au 2346ème étage et la machine se mit en route en toussotant, lasse. Le monteuràboîte devait être le seul à tirer le fil de nylon qui actionnait l’ascension, car dans le parlintraphone on l’entendait gémir d’effort et ses gouttes de sueur perlaient sur les parois ornées d’écrits vulgaires et imbibées d’urines diverses. Les rouages grinçaient d’une mélodie industrielle, rendant l’ascension insupportablement interminable.
La boîtàmonter fît une halte au 1567ème étage et ouvrit ses portes telle une mâchoire de crocodile domestique fumante. Une personne attendait. C’était Pograj, le responsable d’Effets Divers. Il monta péniblement à bord handicapé par sa décharge pondérale.
« -Ah! Sudor! Agréable matinée n’est-ce pas? S’essouffla Pograj, attendant visiblement une réponse, comme à chaque question banale.
-Si, elle est. Agréablement et bizarrement gaie, souffla Sudor d’une guitarre monocorde.
-Êtes-vous au courant de ce qui s’est passé la nuit dernière, cher collègue?
-Non. Voyez-vous, je ne suis que très rarement le même courant que vous, soupira Sudor d’un ton ouvertement ferme.
-Alors, continua Pograj, vous ne vous doutez aucunement de la raison pour laquelle vous êtes convoqué au bureau d’Albertolus?
-Je ne doute aucunement de vos raisons. De la mienne, oui. Mais je pense que Falnek a encore eu la brillante et miroitante idée de m’envoyer moi et cet adorateur de vers de terre carnivores en reportage au zoo. Les syndicats ont dû encore ouvrir les cages des baleines et des ours solaires.
-Vous n’y êtes pas du tout mon cher! Protesta Pograj avec un soupçon de je sais tout même le temps qu’il fait sur Mercure.
-Comment ça? Je ne suis pas où?
-Vous ne savez vraiment pas?
-J’ai l’air de le savoir? S’agaça Sudor.
-Non vous n’avez l’air de rien, ironisa Pograj. Voyons Sudor ! Pour un articliste vous ne semblez pas très curieux! Mais un des champs de clopinates voyons! Brûlé! Carbonisé! Nucléarisé! Apocalyptisé! Réduit au né…
-Et aurait-on une idée du gén… du meurtrier? Qui aurait pu commettre cet acte infâme? Coupa Sudor avec précision, d’un humour noir, aussi noir qu’un café sans eau.
-Non, bien sûr que non. Falnek a justement pensé dépêcher tous les articlistes sur les lieux, quelles que soient leurs spécialités, informa Pograj, les yeux brillants d’excitation, en dehors de leurs orbites.
-En effet, brillante idée que de dépêcher un spécialiste des lombrics et un spécialiste des sports sur une affaire géopolitique aussi importante, ricana Sudor.
La boîtàmonter grimpait, indifférente à la conversation. Le monteuràboîte gémissait de plus moche et transpirait des jerricanes d’essence.
-Sinon, Sudor, je me demandais si vous aviez réfléchi à ma proposition… vous savez, la promotion?
-J’y ai réfléchi. L’Effet Divers n’est pas un service pour moi.
-Il s’agit d’être au service d’Effet Divers, non le contraire, répondit Pograj avec satisfaction.
-Ecoutez Pograj…
Une secousse les parcouru, et une voix androïdale retentît, froide et impersonnelle, leur indiquant l’arrêt au 2098ème étage. Sudor poursuivît:
-Je… je vais m’arrêter là, Pograj.
-Mais vous n’allez pas avec moi au 2246ème?
-Il faut que… J’ai un marathon à faire, à tout à l’heure Pograj.
Cela faisait des mois que ce responsable le tannait de rejoindre son service, et comme chaque fois Sudor n’écoutait pas un seul mot. Sudor détestait cet homme suintant de sueur et dont les poils de son nez donnaient naissance à une moustache qui montait comme du lierre sur ses joues. Il dégageait une odeur forte. Désagréable. Sa bonne humeur était à présent partie loin. Sur un autre continent. Cela ne durait jamais longtemps, les matinées heureuses et le soleil qui brille et ces femmes nues qui dansent sous les pluies des arbres morts. Cela ne durait jamais longtemps.

Il entra dans un couloir aussi large qu’une reliure d’encyclopédie cloupsonne. Des articlistes pressés couraient sur les mains, plumes d’oies sur les oreilles. Des lettres lévitaient et venaient s’imprégner aux murs dans un son d’estomac affamé, maintenaient leurs formes quelques secondes et disparaissaient. Des dictionnaires, des ouvrages de grammaires et de rêgles littéraires aussi légers que pouvait procurer l’excitation de leur lecture planaient aussi, et se laissaient chuter sur certains crânes, provoquant des évanouissements de mémoire et de culture. Le mot élitisme se déplaçait le long du couloir comme soudé au plafond, tandis que poésie se faisait piétiner par les mains vagabondes des articlistes. Sudor était à l’étage littérature.
Il poursuivit son chemin en zigzaguant pour éviter d’écraser les pages déchirées des ouvrages vieillis par leurs idées, mais il y en avait bien trop. Sudor prit alors la décision d’honorer de ses semelles les pages qui pouvaient s’assimiler à de la philosophie. Il prit la 28ème porte à droite, juste après la 59ème, qui débouchait sur un couloir aussi grand qu’une boîte d’allumettes. Ca sentait le souffre. Il n’y avait qu’une porte, où était gravé sur sa vitre « Littérature historique et autres futilités. Mme Lopilutre. ». Il toqua de son nez et la porte s’entrouvrit dans un grincement de squelette rouillé, puis s’effondra sans un bruit, remuant de la poussière et des pages et ébranlant l’armoire qui se trouvait juste sur la gauche. Une dame, comme l’indiquait la porte, se tenait sur son fauteuil marchant, cheveux blancs sur les côtés du crâne et inexistants sur son haut. Elle attendait en regardant par la vitre inexistante, elle observait le tableau qui changeait de décor chaque jour. Elle l’attendait:
« -Sudor, Sudor… pas avec le nez, non, pas avec le nez. Les odeurs peuvent vous tromper. Le flair ne vaut pas l’instinct du cœur.
-Pardonnez moi. J’oublie toujours, madame Lopilutre, culpabilisa Sudor.
Le fauteuil se tourna d’un bruit métallique en direction de l’articliste, et fît quelques pas en peinant.
-Bloguine, mon ami, Bloguine. Cela doit faire quarante sept fois seulement que je vous prie de me nommer ainsi, glissa-t-elle avec un sourire presque maternel.
Sudor bredouilla une sorte de discours philosophique en « euh » majeur, avec points de suspensions, s’il vous plaît.
-Alors cette fois, ne serait-ce pas pour « L’Histoire du Cricket sur Herbe Folle en quatre tomes de deux volumes»? Sourit presque avec sadisme madame Bloguine Lopilutre.
-En effet, oui… mais comment savez-vous?
-Je ne le savais pas, c’était une de mes propositions, et je vous l’ait exposé en premier.
-Ah, chuchota Sudor, comme déçu. Pourrais-je vous l’emprunter alors? C’est que la coupe régionale débute prochainement, et je souhaiterai me renseigner au plus vite sur ce sport.
-N’êtes-vous pas articliste sportif?
-Si. Mais qu’avez-vous tous contre moi aujourd’hui? Attaqua Sudor.
-Ce n’est pas qu’aujourd’hui. Vous savez bien mon cher, que ce n’est que pour votre bien.
-Alors vous devriez savoir que mon bien n’est pas votre satisfaction à alpaguer ma joie de vivre. Mon bien n’est pas le vôtre. Et inversement.
-Joie de vivre, Sudor? Que ce mot sonne faux, une fois sortit de votre bouche. Il ne sonne pas du tout, même.
-Je vous en prie Bloguine, je n’ai pas besoin de parler ce matin. Pas plus que ça.
-Que quoi? Pas plus qu’à cette standardiste et à ce répugnant Pograj? Ne vaudrais-je pas plus qu’eux?
-Mais… Vous valez plus. Plus que rien. Et c’est déjà beaucoup. »
Bloguine lui tendit les deux tomes d’une main ridée. Sudor les lui arracha et la main
avec. Il la lui rendit, rouge de honte et fumant des oreilles, et sortit, furibond. Il reprit l’ascenseur en prenant soin de bien piétiner toutes les pages sur son chemin. Il se demandait tout simplement comment et pourquoi Bloguine savait tout sur tout. Surtout sur ce que lui ne savait pas.
L’étage littérature était paisible à présent, aussi paisible que l’après Tchernobyl. Sudor était à cran. C’était lui, l’explosion.
La boîtàmonter exécuta son travail plus haletante que jamais et se stoppa. Il y avait encore quelques lueurs mauves et roses dans le plafond du monde, mais Sudor ne les voyait pas. Le soleil s’était levé avec Sudor et l’avait quitté sans remord, chassé par le vent puissant que sa lassitude dégageait. Une journée noire l’attendait, une de celles qui durent trois jours.


Dernière édition par le Ven 10 Nov - 1:56, édité 1 fois
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Mademoiselle H

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MessageSujet: Re: La déraison. (chapitre 2)   La déraison. (chapitre 2) EmptyDim 5 Nov - 21:14

D'abord, quelques petites remarques stylistiques et orthographiques :

"-Hexagonale? J’aurais plutôt pensé que je suis d’une forme ronde"
Faire suivre le conditionnel du présent n'est à mon sens pas très joli, j'aurais plutôt mis "j'aurais plutôt pensé être d'une forme ronde", ou à la limite "que j'étais d'une forme ronde".

"quels que soient leurs spécialités"
quelles que soient, plutôt.

J'avais vu deux trois autres trucs, et pas maline comme je suis, je les ai pas notés, et j'arrive pas à les retrouver...

En dehors de ça, si j'avais émis quelques légères critiques à la lecture du premier chapitre, le second les a toutes effacées. C'est génial. Original, inventif, poétique, délicieusement loufoque, mais loin d'être si fou que ça en a l'air. Il y a quelques phrases absolument délicieuses.
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MessageSujet: Re: La déraison. (chapitre 2)   La déraison. (chapitre 2) EmptyDim 5 Nov - 21:58

héhé merci pour la correction... à la relecture je n'y fait pas attention (la honte), je ne fais attention qu'au "sens" parfois... merci beaucoup mademoiselle H Smile
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MessageSujet: Re: La déraison. (chapitre 2)   La déraison. (chapitre 2) Empty

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