Dictator's Shit
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 Ironie du réel

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3 participants
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Keep me

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MessageSujet: Ironie du réel   Ironie du réel EmptyMer 15 Nov - 21:38

Les soirs se suivent, se ressemblent.
Leurs déroulements m'amenant aux abords des trottoirs
Glacée par la sensation d'être renversée sur le bitume.
Eblouie par ces phrares comme en plein jour
Quand le ciel gris, trop lumineux brûle mes yeux,
Couvert, dés cousu de sentiment
L'espace me ment
Je marche sur un fil se dégradant !

Sur un cordon tissé entre terre et rêves
Je maintiens l'équilibre de l'ennui
Comme un poids en balance.

Je tangue
Je tangue
Mais ne tombe jamais.

Le vide m'attire autant qu'un aimant
Mais l'atmosphère me retient dans les airs.
Je maitrise l'apesanteur comme un funambule
Jouant à se laisser pousser des évenements
Sans filet de secours.

Je cours
Je cours
Sur la cordelette agitée des demains
Tremblante, fragile, si fine.

Quand succombera t'elle à mon fardeau ?

Pourtant
Mes pas sont tels la plume
Tombant au sol
Légère, virevoletant dans les airs.

La bobine chétive imprégnée au noir
S'étire sans fin vers l'éternel,
Déroule l'infini de mes nuit.

Et je m'y perds jusqu'à l'insomnie.

Les ciseaux voraces me menacent
Mordant mes molets d'équilibriste avec leurs dents de scie.

Je scrute la sortie en vain.

Je cours
Je cours
Fuyant
Le néant esquissé d'un rictus sous mes pieds.

L'acier vient de briser mon ailleurs.
Le coup de mâchoir a ciselé ma fuite,
Ma ficelle s'éventre, hachée en son milieu.

Une glissade physique intemporelle commence.
Dans la précipitation de la scène
je me raccroche au lien volant dans le vent
Comme on saisi le trapèze maladroitement.
Mais je chute en éclair,
La foudre avale ma lumière.

Succombant à l'attrait du vide
J'entre choc le réel sans toile de sécurité
Pour un reveil en sueur
En couvertures froides tissées au fil des heures...


Dernière édition par le Jeu 16 Nov - 3:09, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Ironie du réel   Ironie du réel EmptyMer 15 Nov - 21:48

avant tout, j'aime. je dis avant tout parce qu'une petite critique me semble être de mise.
je trouve, à mon humble avis, que l'on pourrai s'essouffler dans des phrases trop longues, au manque d'espace, ou de "sautage" de ligne. ce n'est que mon avis perso, qui ne vaut pas grand chose, hein!
mais je répète, les images et le ton sont très bon!

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Mademoiselle H

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Date d'inscription : 29/10/2006

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MessageSujet: Re: Ironie du réel   Ironie du réel EmptyMer 15 Nov - 22:23

Héhé, y'a deux trois tites fautes d'orthographe, je me permets...

(*fait sa chieuse*^^)

"Je maintiens l'équilibre de l'ennuis" ==> "de l'ennui", sans "s".
"Mais l'atmosphère me retiens dans les airs." ==> "me retient"
"Mes pas sont tel la plume" ==> "tels"
"Les ciseaux voraces me menace" ==> "menacent"
"Le coup de machoir à ciselé ma fuite," ==> "mâchoire"
Et la dernière, je ne sais pas si c'est fait exprès ou si c'est une coquille, alors je te la signale au cas où :
"J'entre choc le réel sans toile de sécurité" ==> "entrechoque"?

Pour le texte en lui même, je dois avouer que j'ai eu un peu de mal à entrer dedans, dans un premier temps. Juste les deux ou trois premiers vers. Donc je continue à faire ma chieuse (tu vas me haïr...^^), concernant la première strophe, il y a deux petites choses que je trouve dommage :
"Leurs déroulements m'amenant aux abords des trottoirs"
et "Je marche sur un fil se dégradant !"
Les deux participe présent ne rendent pas un effet génial, je trouve.

Ensuite, ça monte en puissance de manière extraordinaire, et la chute est vraiment géniale. C'est haletant, angoissant, tranchant et froid. ça me fait penser à une lame d'acier. Pour ça que j'suis pas tout à fait d'accord avec Ozinounet (tu m'en veux pas, hein, ozy? et tu me détestes pas trop pour ces surnoms à la con?^^), je trouve que l'effet de contraste entre les vers longs et les quelques strophes courtes est intéressant, et que l'essoufflement sert le thème. Et, comme toujours avec toi, il y a des images saisissantes.

"Je cours
Je cours
Sur la cordelette agitée des demains
Tremblante, fragile, si fine."

"La bobine chétive imprégnée au noir
S'étire sans fin vers l'éternel,
Déroule l'infinie de mes nuit.

Et je m'y perds jusqu'à l'insomnie.

Les ciseaux voraces me menace
Mordant mes molets d'équilibriste avec leurs dents de scie."
(Ah, par contre, une autre tite faute que j'avais pas vu, "l'infini")

"Le néant esquissé d'un rictus sous mes pieds."
Ce vers là, il est vraiment extraordinaire...

Et après, toute la fin du texte est merveilleuse.

Voilà, je me suis un peu étalée...^^
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