Héhé, y'a deux trois tites fautes d'orthographe, je me permets...
(*fait sa chieuse*^^)
"Je maintiens l'équilibre de l'ennuis" ==> "de l'ennui", sans "s".
"Mais l'atmosphère me retiens dans les airs." ==> "me retient"
"Mes pas sont tel la plume" ==> "tels"
"Les ciseaux voraces me menace" ==> "menacent"
"Le coup de machoir à ciselé ma fuite," ==> "mâchoire"
Et la dernière, je ne sais pas si c'est fait exprès ou si c'est une coquille, alors je te la signale au cas où :
"J'entre choc le réel sans toile de sécurité" ==> "entrechoque"?
Pour le texte en lui même, je dois avouer que j'ai eu un peu de mal à entrer dedans, dans un premier temps. Juste les deux ou trois premiers vers. Donc je continue à faire ma chieuse (tu vas me haïr...^^), concernant la première strophe, il y a deux petites choses que je trouve dommage :
"Leurs déroulements m'amenant aux abords des trottoirs"
et "Je marche sur un fil se dégradant !"
Les deux participe présent ne rendent pas un effet génial, je trouve.
Ensuite, ça monte en puissance de manière extraordinaire, et la chute est vraiment géniale. C'est haletant, angoissant, tranchant et froid. ça me fait penser à une lame d'acier. Pour ça que j'suis pas tout à fait d'accord avec Ozinounet (tu m'en veux pas, hein, ozy? et tu me détestes pas trop pour ces surnoms à la con?^^), je trouve que l'effet de contraste entre les vers longs et les quelques strophes courtes est intéressant, et que l'essoufflement sert le thème. Et, comme toujours avec toi, il y a des images saisissantes.
"Je cours
Je cours
Sur la cordelette agitée des demains
Tremblante, fragile, si fine."
"La bobine chétive imprégnée au noir
S'étire sans fin vers l'éternel,
Déroule l'infinie de mes nuit.
Et je m'y perds jusqu'à l'insomnie.
Les ciseaux voraces me menace
Mordant mes molets d'équilibriste avec leurs dents de scie."
(Ah, par contre, une autre tite faute que j'avais pas vu, "l'infini")
"Le néant esquissé d'un rictus sous mes pieds."
Ce vers là, il est vraiment extraordinaire...
Et après, toute la fin du texte est merveilleuse.
Voilà, je me suis un peu étalée...^^