Dictator's Shit

Nombre de messages : 62 Date d'inscription : 29/10/2006

J’attends,
Ceux qui s’éprennent d’un songe.

Le soleil en robe safran,
Brûle les prunelles du monde.
Une fuite de corbeaux lacère le ciel.
Comme la mer reprend les vagues aux enfants.

Notre œil creuse mes raisons.

Et quand nos saisons faneront,
De l’ombre fardée sur les tempes,
De l’aube fuyant entre les doigts,
Les souvenirs iront murmurer notre image.

A chaque jour suffit sa peine.

Debout dans la distance,
Nous étions eux.

Nombre de messages : 198 Age : 37 Date d'inscription : 28/10/2006

c'est un beau poeme Emy, mais tu restes encore dans le même style. D'ailleurs on retrouve des mots "fardé" et des expressions, des images (le soleil, les yeux, le regard, l'aube ou le crépuscule) réminescentes.

A quand du vraiment nouveau? =D

Sinon, des choses qui sortent de ton champ habituel :

"Notre œil creuse mes raisons. "

"A chaque jour suffit sa peine. " j'adore cette citation aussi...

Je répete: beau poeme.

Mage.

Nombre de messages : 169 Age : 37 Date d'inscription : 29/10/2006

Ben dis donc, l'est dur, le prof !^^

Pour ma part, j'aime beaucoup ce texte.

Un vers que je trouve un peu moins puissant que les autres :
"Comme la mer reprend les vagues aux enfants. "
Peut être parce qu'il est long, je ne sais pas trop comment définir ce qui me plaît moins...

Mais il y a vraiment des images sublimes dans ce poème, en fait je suis enthousiasmée par quasiment tout.

Nombre de messages : 62 Date d'inscription : 29/10/2006

Max, j'ai essayé de changé de style, avec conseils et critiques d'une demoiselle très douée, mais ça ne me réussit vraiment pas. Cependant, je réessayerais.

Merci infiniment Mademoiselle H.

Eux