Si j'ai toute ma raison...

Si j'ai toujours raison

A chaque étoile son nom,
Infini limité, une raison.
Pour chaque sans nom une étoile,
Infiniment paumée en définition...

A chaque rue son nom,
Espace clôturé, une raison.
Pour chaque fou, un lieu,
Paumé, Infiniment confiné, oublions...

A chaque lieu ses perditions,
Dénommées, déminéralisation.
En chaque nom,
L'infiniment paumé,
Confiné, désoublions la raison...

Au vent des années j'ai perdu cent raisons !
Au vent désaimés on a flingué mes illusions,
D'autant de poussière incinérée en cendre d'horizon !
Amenant tant de ces misérables, à s'enivrer en désillusion !

Au vent des aînés j'ai perdu cent raisons
D'essayer de me rêver en révolution ;
Déracinée mes envies d'interaction
Tu sais-je crois que j'y ai perdu toute ma raison,
Si j'ai toujours raison,
Tu sais j'ai pas toute ma raison...*

Au vent désarmé la brise m'a criblé sans raison,
D'avoir cru trop fort à l'incertain de l'évolution ;
D'avoir marché au bon vouloir sans réelle conviction,
Alors qu'ils m'avaient imposé des couloirs d'instruction,

Ce soir la rêbelleveuse hésite trop fort :

"Vociférer à sa conscience la synthèse cynique du rapport,
Alors qu'elle devrait assassiner ses rêves sous degrés,"

Ce soir la rebelleveuse se cherche, se double, se quitte,
Aux dés hasard d'un lancé, SIX, ne pas s'éventrer,
A la pointe d'une plume qui se crève aux encor,
D'un corps qui s'alcoolise en vers, à l'encre petite mort...

Oh ! Tu sais,
Je me suis réveillée ce matin,
Mais non tu ne sais rien...
Oh ! Tu sais,
J'aurais tout donner pour m'être rêver en ton vin,
Tellement !
Oh ! Non
Je ne pensais pas t'avoir bu d’autant,
Vraiment...
Oh ! Mais tu sais
Quand tout me perd, tu es si belle, ma folie noire...
Oui je sais, je finirais comme ce corps aimé du trottoir !

Chut
Non,
Ne larme pas l'acidité de mes déboires...
Tu sais,
Je perds mon sens à l'amer raison dérisoire !
Oh ! non,
J'espère ne pas avoir brisé l’éclat de tes rêves en miroir...
Je m'en voudrais vraiment,
J'aurais pas dû,
Me-crois tu encore quand mes degrés te mente...
Tu sais, je m’ivresse en déraison trop de soirs !