Le souhait des ivresses.
Mon corps se crucifiait sur la peau de ton front,
Le sang des souvenirs pleurait sur nos paupières
Et j’égorgeais des cris de ton esprit profond,
Pour dorer notre lèvre au gris des cimetières.
Nous avons tant frémi en attendant la mort,
Battant nos molles chairs pour expier nos regrets,
Nos rires semblaient faux alors nous riions fort,
Pour oublier qu’alors, nous étions imparfaits.
Je m’en allais serein vers d’autres plénitudes,
Trouvant dans le repos le versant des pensées,
Je me couchais alors au gré de l’altitude,
Sur le bord de ton sein que j’aimais offenser.
Je jouais avec les mots et tu jouais de tes mains,
Fendant mon cœur acerbe au fil de tes sourires,
Mais quand tu apportais au jour, un lendemain,
Je restais sur l’hier en souhaitant y mourir.
Mage. 23/02/2007