Tu.

Tu.


A travers nos manteaux
Où nos pays se brûlent
Tu
M'as volé tes ailes
Pour le vent de nos cils
En étreintes annexes.

Je me suis inversée
Sans te tromper de lieu
Et tu m'as vue.

Nous n'avons pas
Triché de mots
Tu as rayé mes mains quand j'ai caché mes points
De suspension
Sous les gradins ébauchés
De notre arène.

En apprenant nos griffes
Par le coeur des envols
J'ai franchi tes cheveux
(Ils sont fous à en crever)
Comme pour m'apercevoir
De près.

Et mes
Yeux dérivés
Au seuil de tes doigts
Cellophane
Se dérobent en volages
(Ils m'excusent trop)

Tu
M'as volée
Sous l'église atomique
De mes poumons trop maigres
Qui voulaient prier
Combien je sais me taire.

Je fume mes silences
En intraveineuse
Pour punir leur insolence
Violeuse.

J'ai mal du parfum de ta plume
Mais tu me moi.

Je fume mes silences
En intraveineuse
Pour punir leur insolence
Violeuse.


ça c'est beau

Merci.

je trouve le texte très triste.. très toi aussi... ça m'a touché.

Je vois mon visage
Au travers d'un reflet impeccable,
C'est ici que je me retrouve
Immonde.

Comme RS, je flashe particulièrement sur...
Je fume mes silences
En intraveineuse
Pour punir leur insolence
Violeuse.

Mais tout le reste me séduit. J'aime ta plume, Lux...

Triste, oui, il l'est sans doute. Merci Mage, d'avoir su lire.

Maan, j'apprécie ton passage, merci.