Et ceci tout en souffrance.
Je marche ainsi
Penché
Sur le malaise originel :
Des hommes dénudés avec leurs mains
Devant leurs bites.
Des larmes sous les yeux,
De la souffrance originale
Et sous leurs pas gênés ;
Tous les mensonges qu’ils évitent.
Je n’ai jamais aimé
Le temps des nuits où je voyais,
Mon regard découpé par le regard des évidences,
Et,
Pendu par le rire
Au bout des lèvres que j’aimais,
J’ai perdu l’univers
Comme j’ai perdu mon enfance.
Il y a des sons entre nos doigts,
Il y a des jours qui s’éternisent...
Les sanglots recouvraient
La mémoire des plaisirs
Et je voyais au bout des terres,
Quelques rêveurs avec des ailes,
Je leur lançais des pierres.
(Les songes sont des pierres volantes)
(Les rires sont des prières violentes)
Je leur lançais des pierres
Jaloux des innocences.
Mage... 20/02/2007