Trop de nous-même. (OZMAGE)

Trop de nous-même.

Souvenez-vous d’hier,
De ses pierres de
Sel.

Des plages en carbone au centre de nos mers,
Et des rivages assassinés,
Par des relents d’écume,
Souvenez-vous d’hier,
Comme des demains avortés.

Nous aimions nos cancers,
Comme nos mères en plastique,
Comme des rives en papier,
Putains de corps (encéphaliques)...

Et nous aimions ces diamants
Comme des silex de glace.
Souviens-toi d’aujourd’hui
Comme l’on pleure hier,
Je saigne.
Et tu cicatrises
Les instants éternels.
La tourmente est l’orgasme,
De nos cils

Névrosés,

Sur le ciel de nos yeux.
Il y a des sursis de métamorphoses...
Souviens-toi
Des souvenirs oubliés

Je t’oublie en rappels
D’organismes enrayés
Des mécaniques inviolées.

Parce qu’il n’y a plus rien,
Tu imploses d’aimer
Et

J’existe ta peau
En souvenirs des jours
Passés sans toi.


Oz/Mage. 16/02/4012

Nickel ! Le mélange de vos deux plumes donne vraiment bien.

Parce qu’il n’y a plus rien,
Tu imploses d’aimer
Et

J’existe ta peau
En souvenirs des jours
Passés sans toi.

j'avoue que j'attendais ce duo et malheureusement je suis déçue

je partais dans quelque chose de plus torturé car j'adore vos textes de "perdu acharné

j'espère bien en lire d'autres

je vous embrasse les mecs

ah merde si quand même j'oubliais! ça j'adore !!!

J’existe ta peau
En souvenirs des jours
Passés sans toi.