oz
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Date d'inscription : 05/11/2006
 | | Sujet: Vin nouveau Mar 23 Jan - 17:02 | |
| Elle griffait son dos
De ses doigts fins et abîmés,
Lui, devinait les mots
En fixant ses yeux animés.
Elle écrivait ses lèvres
Du rosé des couchants,
Lui, essuyait sa fièvre
En arrêtant le temps.
Il était nuit, elle était telle
L’île qu’on fuit en caravelle.
Les collines d’ocre et de vert
N’étaient plus rien pour eux
Sinon, une bise éphémère
Sur un sol poussiéreux.
Ils étaient muets du regard
Mais s’allongeaient sur l’horizon,
Ainsi, conspuaient le hasard
Qui leur avait forgé noms.
Elle était nue, il était comme
Un été dû au chant des hommes.
Ils avaient assez écrit leurs saisons
Il fallait chasser le gris de leurs noms
D’un trait, effacer le prisme d’un non,
Payer au passé le prix des lésions.
L’amour et le sang
Se diluent
Dans les larmes.
La chair et le temps
Sont des jardins
Aux plantes carnivores,
Et elle plantait
Ses ongles
Comme des mauvaises herbes,
Et il n’y avait à cueillir
Que de la terre infertile.
Il faut boire le vin nouveau
Comme on recrache l’eau bénite
Et il nous faut prier pour eux
Et il nous faut prier pour eux.
Elle était là, il était mort
Au creux des bras de son aurore.
Il faut boire le vin nouveau
Comme on recrache l’eau bénite
Et il nous faut prier pour eux
Et il nous faut prier pour eux
Ainsi, elle griffait son dos
De ses doigts fins et transparents,
Lui, devinait déjà les maux
Qui lui déroberait leur temps.
Il faut boire le vin nouveau
Comme on recrache l’eau bénite
Et il nous faut prier pour Lui
Et il nous faut prier pour Elle.
Il faut tuer l’amour
Sans raisons et sans cœur.
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RS
Invité
| | Sujet: Re: Vin nouveau Mar 23 Jan - 23:49 | |
| c'est étrange mais ces derniers temps je n'arrive pas à te retrouver sur tes textes...encore une fois je sais pas... y'a un truc qui cloche...déjà un peu trop long -bon je le redis c'est mon ressenti - je m'arrête à ce texte qui pour moi vaut 10000 fois l'ensemble... Elle griffait son dos
De ses doigts fins et abîmés,
Lui, devinait les mots
En fixant ses yeux animés.
Elle écrivait ses lèvres
Du rosé des couchants,
Lui, essuyait sa fièvre
En arrêtant le temps.
Il était nuit, elle était telle
L’île qu’on fuit en caravelle.
Les collines d’ocre et de vert
N’étaient plus rien pour eux
Sinon, une bise éphémère
Sur un sol poussiéreux.
Ils étaient muets du regard
Mais s’allongeaient sur l’horizon,
Ainsi, conspuaient le hasard
Qui leur avait forgé noms.
égoïstement ça m'emmerde de ne pas palpiter sur tes textes (c'est tell'ment bon!) mais bon y'a des moments comme ça...bon...bon...  ps: Qui leur avait forgé noms.(manque un truc non?) Un été dû au chant des hommes.(la formule grince à l'oreille) Sans raisons et sans cœur.(alors soit raison sans "s" soit on garde le "s"mais on change sans par cent ,non?) bon pour finir chouchou ozner j'innove dans le commentaire destructif alors si tu me comprends pas c'est pas grave...c'est rien même... |
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oz
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| | Sujet: Re: Vin nouveau Mar 23 Jan - 23:54 | |
| pas de soucis
ça peut que me faire avancer
et j'avoue que je fais de la merde en ce moment, c'est rassurant parce que je me dis que je peux pas faire pire... ah, si | |
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