Valse de ton déséquilibre

L'impérialisme de mes sens m'impose à ta silhouette qui tangue comme des chevaux grinçants. Et tu n'es pas la ballerine de la boîte à musique.

Tu es comme ces chevaux grinçants.

La valse de ton déséquilibre distille en volutes tes souffles inégaux. Et tu n'es pas une poupée russe.

Tu es comme ces chevaux grinçants sur les manèges en hiver.

Ta voix lactée s'est échappée des atmosphères.
A l'unisson des désirs, le chant sonnait faux.

Ta peau de porcelaine parée d'éphélides n'épouse pas les fils du Bunraku... elle est bien trop jeune encore...

Tu es comme ces chevaux grinçants sur les manèges en hiver, quand des enfants seuls attendent patiemment leur tour.

Il est un endroit où tes doigts racontent une histoire boréale, et je ne fais que la fredonner au rythme de tes valses sans équilibres.

" d'éphélides " Héhé.

C'est un poème. Un très joli poème. Vraiment touchant comme à ton habitude. Comme à ton habitude. C'est beau. Et original.



Marquis X.

Le titre est magnifique... je fais un vrai trip dessus.

Sinon, je trouve que tu poses de très belles images par endroits, même si je n'aime pas tous les passages.

Tu es comme ces chevaux grinçants sur les manèges en hiver, quand des enfants seuls attendent patiemment leur tour.
Ca, j'adore.

Le titre me plaît, déjà ... Héhé.

Bon, sérieusement ... je trouve le tout magnifique, même si certains passages m'ont moins plus.

Mais j'y trouve des bijous d'émotions ...

"L'impérialisme de mes sens m'impose à ta silhouette qui tangue comme des chevaux grinçants. Et tu n'es pas la ballerine de la boîte à musique."

"Tu es comme ces chevaux grinçants sur les manèges en hiver, quand des enfants seuls attendent patiemment leur tour. "

Merci infiniment Rachid. ephélides, ce mot est magnifique, j'ai pensé à toi quand j'ai écris cettee phrase d'ailleurs.

Les fille, mercis pour vos charmants commentaires. si je puis me pemettre, pour notes personnelles, c'es quoi les moments plus faibles selon vous?

Alors...

Je dirais que je trouve la phrase finale trop longue pour une fin. Du coup, on reste en suspension et on attend un peu la chute. Mais c'est peut-être ce que tu voulais. Si c'est le cas, tant mieux!

Sinon je trouve que le

Ta peau de porcelaine parée d'éphélides n'épouse pas les fils du Bunraku... elle est bien trop jeune encore...
fait retomber un peu les choses, car "éphélides" et "Bunraku" ne vont pas très bien avec le reste des mots du poème, et du coup ça produit comme une cassure. Je me suis dit: mais qu'est-ce que ça fait là, ça? Mais là encore, peut-être que c'est ce que tu voulais.

Et dans ce cas-là, oublie mes deux remarques, lol.

Pour la dernierephrase, le fait qu'elle soit longue est volontaire, mais point de vue perso, je ne trouve pas qu'elle "laisse en suspend" en fait

Quand a la deuxieme remarque, c'est surtout Bunraku oui... je cherchais à exprimer une idée et cestpeut etre un peu trop tordu ou rechercher pour ne aps déconecté le lecteur... quant à éphélide, Rachid sera d'accord avec moi pour dire qu'on a pas droit de dire du mal d'un mot aussi parfait! héhé

merci à toi.

"Ephélide" est à garder, et je n'en dirais pas de mal

Il me semble juste que certains passages évoquent moins de choses que d'autres, qu'ils sont un peu moins bons. Ou, au contraire, qu'ils sont trop recherchés dans le cas des mots repris par Maan. ça n'en est pas moins beau, mais ça contraste trop avec le reste du poème. Enfin ma remarque ne s'applique qu'à deux phrases, alors tu peux être fier de toi. Magnifique poème.

j'adore...

continue...

merci