Le Vol des Sépultures.
Nous sombrons...
Sous la bise.
A se briser d’amour.
Se regarder, amers et se dire qu’hier,
Nous redoutions la mort... Nous avions craint la peur.
Des sillons se gravaient
De larmes
Indécises,
Tu restais sage,
Assise,
Au bord des univers.
Je restais là,
Encore,
Au détail de ton cœur.
Nous vibrons...
Sur la braise.
A s’attiser au corps,
S’aimantant comme l’or et le pourpre des cris,
Nous trépassions l’enfer... sans jamais s’émouvoir.
En pleurant de la glace
Au pied
De leurs fournaises,
Nos sanglots
N’étaient plus
Qu’une cendre ; un écrit !
Nos masques sont
En fer.
Nos âmes en ivoire.
Nous pensons,
Sans panser ;
Nos cœurs irréguliers
Se meuvent silencieux au pas de l’inconscience.
Nous sommes les enfants que l’absolution sème,
Quand les claires unions,
Ont l’éclat
Du Léthé,
Je me délivre
Enfin,
Des terres d’innocence,
Pour être,
Incandescent,
Et avouer que je t’aime.
16/01/2007