C’est fini maintenant.
Les masques sur
Ma peau
Se sont vampirisés.
Et mon cœur se fragmente en extraits
De silence.
J’ouvre les mains un temps, le monde
Empirisé,
S’écorche
En atmosphère et
Débris
D’existence.
Mon pas,
Large,
Puissant,
Atomise l’orage,
Et je précède ainsi
Les êtres
Volatils.
Sur l’aube
Mentionnelle,
Les rouges font carnage.
Le pourpre
S’électrise
A la foudre tactile.
Les saisons (de mes cris)
Sont en paille (éternelle)
L’air est plein,
D’oubliance
Et
Je m’y fonds encore,
Tu crames les écrits,
Au feu des mes prunelles.
Je gerbe la séquence,
Aux gouffres de ton corps.
Au jour de mes printemps,
Des tombes
S’érectionnent,
Comme
Pierre, douleurs.
(Hiroshima - Les cerisiers
Ont perdus leurs couleurs)
Cet Art
Qui vous passionne
Est un
Déchet
D’humeurs.
Eclairs, morts et brasiers !
9/01/2007