I’m Amazing; i’m your new god.
Dans l’air,
Nous éprouvons,
Le glas des paysages.
La nature inversée au profit
Des empires.
Et les embryons
Secs,
Dont nous n’avons
Pas l’âge
Aiment
Danser
La mort
(Le long de nos soupirs).
Toujours nous renaissons en esclaves polis pour nous apprivoiser en papillons
Solides.
Toujours nous copulons en buvant la folie aux goulots indexés de leurs prisons
Livides.
Et quand nous serons morts,
Peut-être verrons nous,
Des gouffres dans nos corps,
Des corps sur les genoux.
L’éther,
Que nous pissons,
Vos larmes, nos visages.
Les cornes que nos doigts atrophient
Sans aveux
Sont en or,
Brut et
Froid
Comme l’or
Des voyages.
Aime
Baiser
La mort
(Et tu mourras heureux.)
Souvent nous découvrons des extraits d’ammoniac dans nos draps lents et secs dépourvus
D’espérance.
Souvent nous calfeutrons le rire démoniaque en un sermon géant pour nos curés
D’enfance.
Et quand nous serons morts,
Sûrement prendrons nous,
Des cordes pour nos corps,
Des rires pour nos cous.
7/01/2007