Les vampires prennent vie quand les humains écorchent leurs paupières.
Tu allais et venais le long de mes douleurs,
Tes poignets étreignant mes nerfs à fleur de corps...
(Des rêves s’écoulaient)
Nous étions en couleurs quand les cris noirs et grands s’ajoutaient au décor.
Ta peau presse mes sens
Contre les toiles grises,
Tes cheveux étouffants (sur mes folles terreurs)
Nos cris,
Evanescence,
Aux sangs de ton emprise
Avortent.
Geignent, lents.
Mon amour,
Nos fureurs.
Tu allais et prenais, entre tes yeux, mes mots,
Mon thorax éventré au bout de tes doigts blancs.
(Mes larmes s’étouffaient)
Nous fêtions les tombeaux qui s’érigeaient l’été, là ou jouaient leurs enfants.
La peinture alcoolique,
Apprivoisait le nord,
Un cheval mutilé (des manèges valides)
S’en va,
Mélancolique,
En priant pour sa mort,
Les portes...
Sont fermées.
Tu n’es plus là.
Lits vides.
Tu allais m’enfermer, autour de nos yeux noirs,
Des lésions sur mon corps depuis tes mots hier.
(Mes mains à t’étrangler)
Nous brisions les miroirs, le cœur plein de remords éclaté de poussières.
Ta lèvre sur mon vice,
A Briser les tabous,
Des arcs, des courants d’airs (des courants d’airs fleuris)
Nos yeux
Noirs de délice.
Tes sanglots tout au bout
Font vibrer
L’univers !
(Nous sommes
Infinis.)
Tu allais écraser ta cigarette bleue,
Sur mon front immortel où perce ma pensée.
(Je pleurais, déphasé.)
Nous jouions avec eux, ces pantins informels, ces humains dépassés.
Tes doigts étaient vermeils
De mon sang merveilleux
Dont tu peignais tes seins (J’étais mort il me semble)
Ta gorge
A mon réveil,
Me rendra-t-elle heureux ?
Je ne suis
Pas
Malsain
(Mais parfois...
J’y ressemble.)
Tu allais,
Tu allais,
Tu allais.
(Tu t’en vas
Et je tremble.)
03/01/2007