Les larmes écrasées.
L’air froid des matins clairs embrumait les paupières
Diffusant la lumière au travers de clins d’oeil,
Et parfois l’univers tombait pierre après pierre,
Quand les larmes d’enfer magnifiaient le deuil.
Résonnaient les pas bleus des volontés en peine,
Sans que ne puisse éclore un son parfumé d’or,
La couleur n’est qu’un feu de sang hurlant au corps,
Brûlant souvent encore après la mort en veine.
Sans que les cris sans voix ne puissent déverser,
Les sanglots de tes doigts que ses doigts ont bercés,
Et sans que tout l’émoi ne puisse disparaître,
On s’enferme parfois pour n’être que paraître...
Le temps s’enfuit toujours quand l’amour le néglige,
Il ne faut plus penser aux passés dévolus,
Sans oublier nos yeux que les larmes affligent,
Séchez donc vos hivers d'un sourire absolu
Mage. 3/12/2006