Nouvelles bribes...

- Mon Boya... il n’y pas de plus bel instant que celui où tu dors... Mon amour où es-tu encore passé... Je rêve d’être le seul but de tes pensées mais c’est impossible... Mon Boya, je sais que tu es réveillé et que tu redoutes ma colère. C’est vrai, notre chambre pue. Comme toi, tu pues. Chacun de tes pores est un répulsif et pourtant je t’aime...
Sa main glissa sur le dos de son amour, ridiculement petite en comparaison de la largeur de ses épaules. Quand il frissonna, elle su qu’elle avait raison ; il était éveillé. Il se retourna, le sourire qui la faisait tant fondre affiché effrontément sur ses lèvres.
- Je suis désolé Amina. J’ai rêvé de toi.
- Nous savons tous les deux que tu mens mon amour. Mais je suis heureuse de t’entendre dire ça... ça m’aurait fait plaisir.
- Je sais... pardon, je voulais vraiment rêver de toi cette nuit-ci.
Tandis qu’elle continuait de laisser sa main errer sur le corps puissant de son compagnon, Boya lui saisit les épaules pour l’attirer à ses côtés. Elle ne résista pas. Avant de laisser la passion les emporter, un regard lui apprit qu’il était plus de 7h... elle était resté au chevet du lit pendant une heure... perdue dans ses pensées obscures. Alors elle s’abandonna complètement.
Ses yeux couvrirent son amant qui lui dégrafait les boutons de sa chemise crème et leurs mains menèrent une danse maintes fois exécutées mais pleine de nouvelles promesses. Leurs lèvres se croisaient, s’évitaient, s’épousaient... les gémissements naissant de son partenaire la fit sourire, il ne tiendrait plus longtemps avant de la mettre à nue complètement... et elle n’attendait que ça.
Le temps se fit plus rapide. Leurs souffles plus intenses.

c'est pas gentil de t'arrêter au moment ...bip...

je continue d'aimer même si j'aurais plutôt pensé à une engueulade dévastatrice se terminant en apothéose de deux corps tremblants à s'aimer violemment...

...mais bon j'attends la suite quand même...

merci

En terme de style, beaucoup mieux que les premières bribes, je trouve. Juste quelques trucs ponctuels qui me gênent :

"elle su qu’elle avait raison" rien à voir avec le style, mais comme je tombe dessus : faute d'orthographe : "elle suT".

"qui la faisait tant fondre"
Le "tant" me gêne, je l'aurais pas mis, ou alors avec un autre verbe après. Enfin "tant fondre", à la lecture, ça coince.

" Tandis qu’elle continuait de laisser sa main errer sur le corps puissant de son compagnon"
Ici, je n'aurais pas mis le "continuait", mais simplement "tandis qu'elle laissait sa main errer". J'explique : la formulation "continuait de laisser", à mon sens, alourdit le style, et du fait que plus haut, tu signales qu'elle pose la main sur son dos, l'idée de continuité est sous entendue lorsque tu dis que sa main erre sur son corps. On fait le lien avec ce qui est dit plus haut, et on en déduit que c'est la suite logique (j'sais pas si c'est clair, ce que je viens de dire...^^).

"Avant de laisser la passion les emporter, un regard lui apprit qu’il était plus de 7h..."
Là y'a une rupture grammaticale (attention j'vais me la péter avec mon vocabulaire technique d'étudiante en lettres^^) : dans ta subordonnée infinitive "avant de laisser la passion les emporter" (qu'est circonstancielle de temps en plus^^), le verbe "laisser" a pour sujet implicite "les", c'est à dire tes deux personnages (c'est eux deux qui laissent la passion les emporter). Et, dans la deuxième partie de la phrase, tu repasses au "lui", qui désigne seulement la fille. Même si on comprend, ça me semble maladroit grammaticalement parlant. Il faudrait harmoniser les deux, j'sais pas, avec un truc genre "avant que la passion ne les emporte".

"Ses yeux couvrirent son amant qui lui dégrafait les boutons de sa chemise crème "
"Qui lui dégrafait les boutons de sa chemise" = tournure oralisante à tendance familière. J'te le signale parce que ça peut certes être un effet voulu, mais je trouve que c'est dissonnant par rapport au registre du reste. J'aurais plutôt mis "Qui dégrafait les boutons de sa chemise crême", tout simplement.

Bon bah valà pour les remarques stylistiques (ptain faut que je me décide à attaquer mon exposé...^^), à part ça, comme pour les premières bribes, j'adore l'ambiance, vraiment.